Anniversaire de la suspension des soignants
Triste anniversaire d'une mesure sinistre et inédite
15 septembre 2021, jour de honte
Ce jour là, des personnels soignants et/ou assimilés se sont retrouvés suspendus brutalement de leur fonction, sans aucune rémunération, sans droit au chômage, mis au ban de la société, pour avoir fait le choix de ne pas recevoir un vaccin dont l’autorisation de mise sur le marché est encore conditionnelle. N’était-ce pas légitime pourtant ?
Le consentement libre et éclairé a été remplacé par un nouveau concept : le consentement obligatoire ! De nombreux agents ont subi l’extorsion de leur consentement pour ne pas se retrouver dans la précarité, d’autres y sont plongés depuis près d’un an dans l’indifférence générale. Ils sont dénigrés, pointés du doigt tels des délinquants, qualifiés d’antivax, de complotistes et d’irresponsables…
Violence et absurdité d'une mesure punitive
Pourtant, encore aujourd’hui, bon nombre de français ignorent qu’un agent suspendu suite à une faute grave (y compris ayant compromis la vie d’un patient) ne peut être suspendu que pour 4 mois maximum, avec maintien de sa rémunération. Aux termes de ces 4 mois, il est soit réintégré, soit révoqué. Dans ce cas cela lui ouvre tous ses droits au chômage et à la formation professionnelle.
Or, les agents suspendus le sont indéfiniment, sans salaire, sans paiement des heures supplémentaires, et même sans paiement d’arrêt maladie ! Un statut absolument inédit au regard du Code du travail.
« Pour l'exemple »
Et sur quelles bases de telles décisions sont-elles maintenues ? « C’est une question de principe ». C’est en substance la réponse de l’HAS (Haute Autorité de Santé) et de l’Académie de médecine, qui se sont prononcées en juillet 2022 contre la réintégration des soignants suspendus sans aucun argument scientifique ou médical. Alors qu’il n’y a toujours pas de preuves de l’efficacité du vaccin sur le risque de contamination, donc d’un intérêt collectif.
On a même vu des soignants, positifs mais vaccinés, se voir ordonner d’aller travailler au contact des patients, pendant qu’on refusait aux autres non vaccinés et testés négatifs de reprendre leur poste.
A ce jour, certains soignants sont toujours suspendus, d’autres ont démissionné pour se reconvertir sans aucune aide, certains ont accepté des contrats de travail précaires ou sous-payés vu leurs qualifications pour survivre.
Soutenez les soignants suspendus du Gard
Une cagnotte en ligne a été créée pour permettre de soutenir financièrement les personnes en grande difficulté. Pour les aider :
https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/solidarite-pour-les-soignants-suspendus